Lors de mon escapade parisienne pour aller au concert de Linkin Park, j’ai eu très envie d’aller voir une pièce de théâtre. J’ai hésité entre La cage aux folles avec Didier Bourdon et Christian Clavier et Grand Ecart avec Thierry Lhermitte, une comédie de Stephen Belber. Mais Mr sur le Net ayant eu sa dose de Cage aux Folles à la télé, on a choisi la seconde option. Je ne regrette pas, nous avons passé un excellent moment.

Le synopsis : à New York, de nos jours. La rencontre exploive, touchante et drôle entre un vieux danseur excentrique et un couple en quête de vérité. Sous le prétexte d’une interview pour un mémoire, que viennent réellement chercher Lisa et Mike ? Une comédie où l’on parle danse, amour et tricot.

Le petit détail qui tue : les guêtres à pompons …

Personne n’a vu passer l’heure et demie ! Une pièce qui parle de danse, de tricot, qui alterne tension et moments drôles, ça ne pouvait que me plaire. Pas de changement de décor, tout se joue dans l’appartement new yorkais de Tobias, le chorégraphe (Thierry Lhermitte) avec les deux autres acteurs. Assez rapidement, on comprend qu’il y a une histoire d’enfant caché venu chercher un père, mais lequel ? Lisa (Valérie Karsenti) ou Mike (François Feroleto) ?

Une bien intéressante proposition que vient de faire Tobias à Lisa …

Un des passages les plus marquants est celui où Tobias montre les pulls qu’il tricote, qui ne sont pas sans rappeler la scène du pull version serpillère offert par Thérèse dans Le Père Noël est une Ordure. L’intrigue est bien menée, la pièce très bien jouée, mais elle n’est vraiment pas pour les enfants, malgré le comique de certaines répliques directement destinées à un public adulte.

La pièce se joue au magnifique théâtre de la Madeleine, dans le 8ème,  jusqu’au 31 décembre. Je recommande !